
La grande vadrouille à vélo : Bretagne à Athènes
Notre voyage commence le 15 mai 2017 du petit village de Poligné en Bretagne. Le but de celui-ci étant de rallier Athènes à vélo (non électrique).
Vous revenez d’un voyage et vous avez envie de partager votre aventure ? Cet espace est fait pour vous : envoyez-nous votre récit et vos photos, nous les publierons ! Dans cette rubrique, nous publions régulièrement nos retours de treks et de voyages… Nous vous proposons des suggestions de randonnée en France et à l’étranger ! Participez !
Notre voyage commence le 15 mai 2017 du petit village de Poligné en Bretagne. Le but de celui-ci étant de rallier Athènes à vélo (non électrique).
L’idée de ce tour de Bretagne m’est venue il y a très longtemps. En effet, pendant mon enfance, je me rappelle avoir entendu mon oncle qui avait réalisé un tour de Bretagne à mobylette avec ses potes quand il était jeune. A l’époque, je trouvais ça incroyable ! Complètement dingue même !
Septembre 2016. Début d’un Tour du Monde. Après avoir pédalé pendant 2 mois en solo à Bali, au Vietnam puis au Laos, j’ai renvoyé mon vélo en France pour continuer le voyage en famille pendant 5 mois, en Asie du sud est, Nouvelle Zélande et Amérique du Sud, en utilisant les transports locaux (Tuk-tuk, pirogue, bus…).
Cette année, j’ai choisi de partir en Laponie suédoise du 04 avril au 30 avril 2017 afin de parfaire mon expérience dans le domaine de l’expédition hivernale pour me rapprocher des conditions que je pourrai rencontrer lors de mes prochains projets. J’ai pour cela décidé de partir seul en autonomie complète durant 21 jours dans le nord de la suède.
Je recherche depuis quelques mois un moyen de voyager. En sac à dos, en camion… puis le vélo me vient à l’esprit. Ça me parait être l’alternative parfaite. Pourquoi n’y ai-j pas pensé avant ?!
Déjà 10 jours depuis le départ de ce périple Groenlandais et notre passage à Rodebay. L’institutrice nous avait ouvert les porte de l’école pour nous éviter une nuit sous la pluie et le vent au milieu des tourbières
Nous étions déjà en juin et la neige commençait à fondre sérieusement ici, dans le Nord de la Laponie suédoise. Je n’avais pas touché à mon vélo depuis six mois et je dois dire qu’y atteler les sacoches me démangeait. Là où je vis, il y a de la forêt…à perte de vue ! C’est magnifique.
Après avoir atterri sur le pic islandais, je m’enfonce à pied dans son désert soufré, soleil en dorsal, avec mon ombre pour seul guide. Une bouffée de liberté, bien vite étouffée par ma soif mal gérée… Le soir 23h30, la tente est dressée avec une impression d’irréel : déjà bien enfoncé dans les terres le spectacle du jour de nuit est saisissant.
Un voyage à vélo, d’un mont à l’autre, passant par 4 pays (France, Allemagne, Suisse, Italie) et quatre monts (Blauen, Mottarone, Montgenèvre, Ventoux).
La soif d’aventures, l’envie de vivre des choses fortes font franchir des barrières solides aux hommes. Qu’est ce qui m’a motivé pour un voyage qui s’annonçait aussi périlleux que celui de l’Islande ? Que recherchais-je encore ?
Enafors est déjà au loin. Sur la droite, le lac Ännsjön. On aperçoit aussi la route qui conduit au refuge STF de Storulvan, timide trace parmi les pins. La monté se poursuit dans le silence et sous un soleil éclatant. Le dénivelé s’accumule et nous passons les 1000 mètres.
Depuis le temps que j’avais l’Islande en tête, ça y est, c’est parti ! Le projet est de partir d’Akureyri au nord et d’arriver à Jökulsárlón dans le sud après avoir traversé l’île de l’intérieur.
Mon voyage en stop et sac-à-dos à travers l’Allemagne et un peu plus loin encore …
Je décidais de rompre avec mon quotidien pour me ventiler l’esprit j’allais donc partir une semaine sur le TMV (traversée du Massif Vosgien en VTT). Ce défi me trottait dans la tête depuis longtemps : 9000 mètres de dénivelé, 420 km de VTT.
Grand départ ce matin. Nous quittons le Chili pour traverser les pistes boliviennes aussi réputées pour leurs beautés que leurs difficultés. Le Sud Lipez : LA route mythique des cyclos en Amérique du sud. Voici le récit des quatre premiers jours de notre aventure, qui en compte 18. Challenge.
La Padjelantaleden s’offre à nous. Les deux premiers jours, nous foulons les chemins d’une forêt lumineuse, aux couleurs printanières mais aux tonalités automnales. Les zones humides se font de plus en plus nombreuses et les planches au sol, pour éviter la dégradation des tourbières, avec. Nous enchaînons, les traversées de rivières par des ponts de singe, et les ramassages de myrtilles.
Les genoux plient, plient, mais les muscles eux crispés ne jouent pas leur rôle d’amortisseur. Ça tend, ça tire, ça explose ! Deux soleils dans les cuisses. Je tombe au sol, fourmilière de fourmis de feu, je me relève. La douleur explose à nouveau. Je retombe.
Avant même que je ne puisse avertir le conducteur de ma vision d’un kangourou se projetant devant nous que le choc se fit retentir contre notre camion. Surprise et effroi se reconnurent dans nos regards qui se croisaient alors que notre véhicule s’immobilisait.
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