C'est vous qui le dites ! Pays Bas

La Zeeland à vélo

sur la route à Vlissingen

Depuis que la portion de l’eurovélo 4 est terminée devant chez nous, nous en voyions passer des cyclotouristes, et forcément, ça titille. Nous en avons accueilli une floppée à notre table grâce au site warmshower, et notre voyage a commencé là. A écouter les autres, créer des amitiés, détailler les équipements, se renseigner sur les itinéraires…Pourquoi pas nous ? Pour notre première itinérance à vélo, nous choisissons de partir de chez nous, et en famille : six cousins/cousines de 7 à 14 ans et leurs parents.

le départ

Lundi 10 août, 8H43, nous partons de Zuydcoote, direction la frontière belge, à  dix kilomètres.  Nous quittons bientôt le territoire connu et dépassons Adinkerque. Des panneaux partout, impossible des se perdre. Première pause à Furnes, jolie place typiquement flamande et masques obligatoires…Nous obliquons vers la côte. Camille, futur ornithologue, regarde partout, sauf devant, et paf, le poteau ! Nous pédalons le long de l’estuaire de l’Yser et de ses phoques, à Nieuwport.

l’estuaire de l’Yser

les phoques

Nous nous installons après Ostende, entre quatre mobilhomes, dans un camping tentaculaire, ambiance moules-frites. Après soixante kilomètres, les cousins ont des revendications : baignades et glaces sont incontournables !            

Le lendemain, nous longeons la côte belge, défigurée, passons le port de Zeebruges.

le port de Zeebruges

Il fait chaud. La réserve naturelle à la frontière nous fait l’effet d’une bouffée d’air frais !

la frontière belgo hollandaise

parmi les moutons

C’est en compagnie des cigognes, oies sauvages, chevaux et vaches cornues que nous passons la fameuse ligne imaginaire.

les cigognes

Et là, nous basculons au pays du vélo Roi : infrastructure, signalisation, mentalités.

une signalétique au top !

Le vélo est le meilleur ami du hollandais, c’est évident.  Nous choisissons un des nombreux mini-campings à la ferme du coin et les enfants ont droit à leur petite glace et même à un cornet de frites !

mini camping en vue

le soir au camping

Mercredi, environnés d’une étrange brume de chaleur qui fait qu’on ne distingue pas la mer du ciel, sans un souffle de vent, nous arrivons à Breskens.

un phare

où commence le ciel

Trente minutes en ferry plus tard, nous entamons le tour de la presqu’île entre dunes, étangs, et bois.

le ferry

le long des digues

les dunes

Glaces, baignade et mini-camping : c’est fou comme on prend vite des habitudes !            

Jeudi, nous traversons un immense pont au milieu de la mer. Petite excitation à sa vue, huit kilomètres vraiment spéciaux, au milieu des goélands et des éoliennes ! L’étape alterne les passages au milieu des dunes, sur les digues, dans les marais salants. Le soir, nous visitons Zierikzee, jolie ville historique.

Zierikzee

trompe l’oeil à Zierikzee

Le lendemain, nous retraversons la mer sur un autre pont de six kilomètres.

le grand pont

La route défile, les petites jambes d’Albane commencent à fatiguer. Un petit bac pour traverser la Verse-meer nous évite dix kilomètres.

le p’tit bac

Nous longeons de loin la rivière jusque Middleburg.  L’impression diffuse que les bateaux glissent à travers champs et marais.

Dernière journée : nous reprenons le ferry à Vlissingen. Nous laissons Sluis, village touristique à la frontière belge. En face, la route longe un canal jusque Bruges. De là, nous prendrons le train. Évidement, avec dix vélos, tout n’est pas simple, ajouté à cela les contraintes COVID et une cheffe de train pas commode, cela donne quatre heures à attendre à Bruges, avant de pouvoir prendre le dernier train. Sans rancune, on jouera les touristes et on mangera des glaces;-)

L’arrivée de nuit à Adinkerke et les dix derniers kilomètres, dynamos et frontales allumés, ont des allures de grande aventure pour les enfants. C’est fatigués, mais heureux, que nous bouclons ce premier voyage à vélo ! Six jours, trois-cents kilomètres, le test est validé, et s’esquissent même des désirs plus nordiques…Affaire à suivre donc !

3 commentaires

Marie Claeys Moncelon

Cette région me tient à cœur, j’ai découvert que mes ancêtres viennent de par là ! Récit plein d’humour, quelle joie ! Bravo les cyclistes !

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