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Partir à la carte – Randonnée au lac des Quirlies

L’été 2020 fût plus compliqué que prévu. La Covid-19 a grandement réduit les possibilités d’aventures pour les jeunes aventuriers en herbe que nous sommes.

Cette fois-ci notre micro-aventure allait se dérouler dans les alentours de l’Alpes d’Huez.

L’objectif était simple, faire une petite boucle depuis le Col de Sarenne en montant au Lac des Quirlies, dormir au Col de la Valette et revenir au Col de Sarenne par le village de Besse. Tout cela avec une vieille carte IGN trouvée la veille dans un tiroir, ce qui pour nous change beaucoup de nos nouvelles technologies.

Sur le papier, cela n’avait pas l’air si compliqué, peut-être un peu long, mais ça nous semblait assez « tranquille ».

Ah là là, si seulement on avait vraiment su lire une carte…

Le départ

A la recherche du sentier

Après une bonne heure de marche sous un soleil de plomb, nous perdîmes le chemin… Quelques minutes plus tard (et un sentier retrouvé) nous faisions la découverte de myrtilles sauvages le long d’un ruisseau, de quoi nous donner un coup de boost.

A la recherche des myrtilles sauvages

Vue sur des sommets enneigés

Une fois arrivé le long du cours d’eau nous avons réussi à nous trouver un petit coin sympathique et ombragé pour notre repas tout en profitant du semblant de fraîcheur apporté par le ruisseau.

Sentier du Perron, direction le lac de Quirlies

La montée pour le lac fût éprouvante physiquement, des courbatures se faisaient ressentir à chaque pas.

Perché à 2566 m d’altitude, le lac de Quirlies valait le déplacement. Les plaques de neiges encore présentes à la surface de l’eau avortèrent toute envie de baignade.

Lac de Quirlies

La descente se fit bien plus facilement que la montée et le sentier jusqu’au col de la Valette fût assez tranquille.

Vue sur la vallée de l’Arves, depuis le col de la Valette

Nous arrivâmes au col de la Valette (2300m) aux alentours de 18h30, il ne nous restait plus qu’à trouver un petit coin plat pour poser notre tente.

Bien que la tente ait été montée, l’envie nous prit de dormir à la belle étoile.

21h23 – Le bivouac

La nuit ne fût pas de tout repos mais je peux affirmer sans aucun doute, que c’était la meilleure nuit de l’été. Se réveiller vers 3h du matin à cause d’un coccyx douloureux et d’un sol finalement moins « plat » que prévu et voir ce magnifique ciel étoilé traversé par une étoile filante. Inoubliable 

6h42 – Le réveil

Un vent frais nous réveilla vers 6h du matin, et nous obligea à mieux fermer notre duvet pour ne pas geler sur place.

Sur le sentier du retour, le soleil tapait fort, pas une seule partie d’ombragé.

Retour vers Besse

Pas d’ombre mais des marmottes, leurs cris stridents nous aidaient à les localiser.

Marmotte qui surveille sa vallée

Arrivé à la descente sur Besse, la carte nous fit une nouvelle fois défaut et nous perdîmes le chemin.

Apercevant la ville en contre-bas nous avons décidé de partir « tout droit » et descendre par un « chemin » (ça n’en n’était absolument pas un) très pentu et glissant, composé de petits morceaux de roches cassées en fines couches bien tranchantes, ma main ensanglantée pourra en témoigner.

Après un repas rapide devant l’office du tourisme, une pause au ‘bar des voyageurs’ et une tentative de stop, nous arrivions à la dernière montée de notre périple.

Celle-ci s’avéra plus ‘simple’ que celle du lac.

Finalement, cette randonnée « tranquille » que nous avions vue sur notre carte s’est avérée bien plus intense que nous le pensions. Cela nous servira de leçon pour les prochaines fois ! Avant de partir à la carte, bien lire les dénivelés et les distances.

Bilan de la randonnée : 34 km, 1915 m de dénivelé positif et 1924 de négatif

Parcours randonnée : Le parcours (fait après la randonnée) – GPX via www.visugpx.com

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