Chaussures de Randonnée Nordique Fixations de Randonnée Nordique Matériel Rando Nordique & Pulka Skis de Randonnée Nordique

Svartisen – Skis Fischer – Voilé Câble

Retour d’expérience : chaussures Crispi Svartisen, Skis Fischer Outtabounds et S-Bound 98, fixations Voilé Câble.

Le ski de randonnée nordique, c’est la spécialité n°1 d’Aventure Nordique… Mais avant d’être un métier c’est une véritable passion que l’équipe d’Aventure Nordique essaye d’assouvir toute au long de la saison ! Après plusieurs sorties équipés de matériels récents, je vous propose un retour d’expériences.

Sophie a opté cette année pour une paire de skis de randonnée nordique Fischer S-Bound 98 (98-69–88mm ) en 159 cm en y ajoutant une paire de fixations Voilé 3-Pin Câble + chaussures Scarpa T4 (Peaux de phoque CollTex). (pour infos, elle avait auparavant des skis Hagan 88-62-74mm en 160 cm + fixations Rotteffela Super Telemark + chaussures Scarpa T4). Elle mesure 1m52.

Le retour de Sophie :
« Par rapport aux Hagan, mes skis sont beaucoup plus maniables et me permettent de déclencher des virages beaucoup plus facilement. Je me sens plus en confiance avec les Fischer S-Bound 98. Je peux m’aventurer sur des pentes que je ne pensais pas pouvoir affronter. Les virages s’amorcent vite et aisément. Les câbles des fixations Voilé maintiennent très efficacement le talon (latéralement) et sont sécurisants.

Lors de mes dernières sorties, sur certaines portions planes et en montées j’ai enlevé les câbles pour alléger l’ensemble afin d’obtenir un meilleur débattement et déroulé de pied. L’avantage des fixations Voilé Cable, est que le câble peut être retiré et replacé très facilement. Suivant les configurations des sorties, je pense que cette option est un plus. Pour moi qui n’ai pas beaucoup de technique en descente, cette association skis + fixations + chaussures est le compromis idéal qui me permet de m’amuser en descente. Par rapport aux skis Hagan, en montée et sur le plat, je ne perds pas en rendement malgré le fait que les skis soient plus larges et les fixations légèrement plus lourdes. »

Pour ma part, j’essaye cet hiver plusieurs configurations en ski de randonnée nordique :
Skis Asnes Storetind – fixations Voilé 3-Pin + chaussures Scarpa T4

Cette association de matériel de randonnée nordique permet d’envisager tout type de terrain et est redoutable en descente. Le format des skis Asnes Storetind associé à la rigidité des chaussures Scarpa T4 facilite le déclanchement des virages et offre une aisance en toute neige. La demi-peau de phoque fixée à l’aide de l’ingénieux système Asnes offre une bonne accroche et conserve une bonne glisse sur le plat. Les peaux de phoque pallient au fait que les semelles ne soient pas munies d’écailles. Si je devais résumer cet ensemble, je le qualifierais de skis de randonnée nordique de descente !

La seconde configuration que j’utilise depuis quelques sorties :
Skis Fischer Outtabounds + fixations Rotteffela Super Telemark et chaussures Crispi Svartisen 75 mm
Incroyable mais vrai ! J’utilise actuellement des skis Outtabounds d’1m79 alors que je mesure 1m98… comme quoi, on est loin de ce qu’on pensait être bon en ski de randonnée nordique. Avec des skis larges, oubliez les skis trop grands, vous y gagnerez !
Dans ce cas précis, utiliser des skis mesurant 20 cm de moins que le skieur peut sembler aberrant… Et bien non ! J’ai opté pour des skis maniables, joueurs et faciles à tourner…
Mon retour est plus que positif et je finirais sans doute la saison avec cette configuration. Je perds sans doute en portance dans la poudreuse et en vitesse sur le plat, mais je gagne tellement en plaisir. De plus cela me permet d’avoir un ensemble très léger. Ceci étant, si vous deviez choisir des skis de randonnée nordique de type Outtabounds, je vous conseillerai des skis mesurant votre taille à -10 cm, mais jamais plus… Ceci est valable uniquement avec des lignes de cotes larges (et tout dépend du poids, de l’usage… en cas d’hésitation, mieux vaut demander les conseils de Pro 🙂 )

Crispi Svartisen 75 mm
Je pense réellement que c’est ce qu’on fait de mieux actuellement en randonnée nordique. Les Crispi Svartisen 75 mm sont de chaussures semi-rigides en cuir permettant d’envisager toute les façons de pratiquer le ski backcountry : ballades, randonnées engagées, sorties à la journée, ski de raid… Ce sont des chaussures que j’utilise à la journée en France et que j’utiliserais pour des raids type « Grande Traversée du Vercors » et expéditions scandinaves.

L’adition cuir et collier de serrage en fibre offre un vrai maintien tout en conservant une bonne souplesse et un bon déroulé de pied. L’association Svartisen et Outtabounds est parfait et une simple fixation Rottefella Super Telemark 3 Pin – 75mm suffit. A l’inverse, si je devais les utiliser avec des Storetind (skis plus larges), j’opterais pour une fixation à câble type Voilé – Cable ou Rottefella Chili pour obtenir un meilleur maintien latéral (par rapport avec la largeur des skis).

La semelle en Vibram permet de marcher sur des portions déneigées. Le confort est similaire à des chaussures de randonnées pédestres. L’association serrage par lacets + boucles micrométriques permet un serrage optimal. Une petite poche sur la languette permet même de ranger les grands lacets ! Les guêtres évitent les entrées de neige. Je vote pour la Svartisen ! D’ailleurs j’ai hate l’an prochain de l’essayer en norme Nnn Bc.

Fart d’accroche Ski-Go
Depuis plusieurs sorties, j’ai fait le pari de sortir sans peaux de phoque afin d’utiliser le fart d’accroche Easy Grip Ski-Go. Je précise que je sélectionne mes sorties et que je n’envisage pas de grimper de grandes et raides montées sans peaux de phoque. Il s’avère que j’ai opté pour des itinéraires SRN permettant l’usage unique de fart.

Le fart d’accroche à l’avantage de permettre de grimper sans manipulation de peaux de phoque et ne freine pas sur les parties planes. Pour ces essais, j’ai entamé un pack de fart Easy Grip Ski-Go contentant 2 farts : un pour les basses températures et l’autre pour les températures allant de 0°C à + 10°C. Malgré la précédente vague de froid, actuellement la neige (dans le Vercors) est humide et transforme vite. J’ai utilisé à plusieurs reprises le fart jaune (0°C à + 10°C) en l’appliquant sur la zone des écailles. Ce fart est livré avec un applicateur en liège et une raclette. Il suffit de l’étaler et ensuite on peut grimper au plafond  😉

Petit conseil : il est utile après usage d’utiliser un défarteur (prochainement en boutique) pour nettoyer la semelle des skis. Lors de nos prochaines sorties, nous essayeront le fart de glisse Ski-Go.. pour éviter d’avoir des parquets de neige qui collent aux semelles.

Ce retour d’expérience est réalisé après plusieurs sorties en terrains variés et sur différents types de neige. N’hésitez pas à réagir, à poster un commentaire, à poser vos question si vous souhaitez des compléments d’informations.

A bientôt pour de futurs retours d’expérience !

1 commentaire

Gérard

Matériel :
• Ski fisher S 112
• Fixation Roetfella – Chili
• Chaussure Scarpa T4

Skieur: Homme, 52 ans,

Terrain de jeux : Vercors et Ubaye (cotation S2/S3).

Période : janvier 2013

Bilan :

Ces skis sont équipés d’écailles mais dés que cela monte un peu (même légèrement si la neige est gelée ou poudreuse), il faut mettre les peaux. Les écailles ne sont utiles que sur des terrains plats ou légèrement vallonnés. Par contre avec des peaux, l’ensemble ski –fixation- chaussure offre quasiment les mêmes possibilités de grimpe qu’un ski de randonnée alpine. Il ne serait d’ailleurs pas absurde d’essayer de les équiper de couteaux.

Au plat, comparé à un ski de fond classique, on a l’impression d’avoir du plomb aux pieds. On avance à la vitesse d’un randonneur alpin, le confort en plus. Le déroulé est limité et il est difficile de trouver la glisse qu’un bon pas alternatif est censé donner. Ceci étant, sur des neiges vierges, le skieur moyen, quelque soit son équipement atteint vite ses limites physiques et au bout de quelques heures, ce défaut n’en est plus un. Tout au contraire, la largeur et la stabilité du ski, après des heures d’effort, deviennent un atout.

En descente, fini les équilibres chancelant, les freinages hasardeux, les virages précaires, les trajectoires aléatoires…. Cet ensemble permet d’affronter avec sureté, confort et élégance de bonnes pentes, et d’y prendre plaisir. Au cours de mes périples je n’ai rencontré que des neiges profondes, plus ou moins lourdes et dans ces conditions point n’est besoin de maitriser le télémark pour s’éclater. Ces skis tournent sans effort et on oublie vite que le talon est libre. J’ai effectué des descentes qui en station correspondraient à des pistes rouges et j’y ai pris presque autant de plaisir que si j’avais eu aux pieds mes skis de randonnée alpine. Ca va moins vite, c’est tout.

Conclusions :

 Les écailles offrent une accroche convenable au plat mais dés que ça monte un tant soit peu des skis traditionnels passent mieux.
 Au plat la rigidité de la chaussure et de la fixation limite l’extension du pas. Un skieur équipé de matériel traditionnel n’aura aucun mal à doubler.
 En montée (avec des peaux) et en descente ces skis sont imbattables et font oublier ce qui précède. A l’ivresse procurée par les grands espaces, s’ajoute enfin le plaisir du grand ski.

Cet équipement est idéal pour la moyenne montagne, pour les longues randonnées sur des reliefs pas trop escarpés, pour les massifs à l’enneigement capricieux où il faut alterner marche et ski….toutes conditions rencontrées dans les Préalpes Françaises.
Par contre, si vous ne skier que sur du plat, oubliez le.

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